Sport

Un spa au bord d’un terrain de foot

Je pense que les images vont se suffire à elles mêmes pour démontrer que c’est encore une fois le besoin de reconnaissance qui a permis à cette idée innovante saugrenue de voir le jour.

Julien et Arsène le disent

En moins de 24h, j’ai entendu 2 entraineurs de football dirent strictement la même chose : notre rôle c’est de donner confiance aux joueurs.

Et comme vous le savez surement t si vous avez lu d’autres articles de ce blog, je suis persuadé que la confiance en soi est une espèce de jauge qui se remplit notamment grâce à la reconnaissance.

Julien Stéphan, l’actuel entraîneur du Racing Club de Strasbourg en parle ici

Et Arsène Wenger, le mythique entraineur alsacien d’Arsenal l’évoque plusieurs fois dans le documentaire « Invencible« . Pour lui, la principale mission d’un entraîneur est de réussir à donner la confiance aux joueurs.

Creed 2

Ce mini remake de Rocky 4 est passé hier soir sur France 2.
Et en le regardant je n’ai pu m’empêcher de constater que toute l’histoire est basée sur le besoin de reconnaissance.

D’abord celui du fameux Ivan Drago, battu par Rocky dans Rocky 4 devant tout son peuple russe. Il n’a jamais digéré l’affront et le fait d’avoir perdu la reconnaissance de son peuple qui l’a depuis oublié. Il a donc passé toute la suite de sa vie à entraîner son fils, Victor, à devenir une machine à boxer.

Puis celui d’Adonis Creed, fils d’Apollo Creed (tué sur le ring dans Rocky 4 par Ivan Drago). On sent clairement dans le film qu’Adonis a besoin de faire le premier combat pour venger son père. Mais dans ce premier combat, il tombe face à une machine de guerre, Victor Drago, qui le blesse gravement. On se dit alors qu’il lui faudrait une sacrée bonne raison pour se motiver à accepter une revanche.
Et cette sacrée bonne raison sera le besoin de reconnaissance. En l’occurrence, la futur reconnaissance de son fils (qui vient de naître), avec la phrase qui finit de convaincre sa compagne d’accepter le second combat : qu’est ce que le bébé dira de son père si je n’y vais pas…

Et devenez qui gagne à la fin ?

Tu ne vas quand même pas y aller tout seul ?

Ca fait plusieurs fois que je décide d’aller voir un match de foot seul. Et chaque fois, au moins une personne m’a fait la remarque suivante : mais tu y vas tout seul ? Comme si le fait d’y aller seul était un marqueur d’une mauvaise capacité sociale à se faire des amis (et à les embarquer avec moi au foot).

J’avais d’ailleurs eu le même genre de remarques quand j’avais décidé de partir seul en vacances l’été dernier.

Bref, si j’ai envie de faire un truc, si quelqu’un veut m’accompagner tant mieux, sinon tant pis je le fais quand même, sans me préoccuper du regarde des autres.

1/2 milliard pour Sorare

Cette startup française vient de lever 560 millions d’€ pour développer encore un plus son activité.

Et son actvité, c’est la version digitale des fameuses vignettes de footballeur Panini à collectionner. Un jeu où le but s’est d’acheter ou collectionner les cartes les plus fortes et les plus rares. Le but étant d’avant une meilleure équipe que ses copains (et de le faire savoir).

Exactement comme dans FUT.

L’option vidéo en parachute

Au moment de réaliser son premier saut en parachute, quasi tout le monde prend l’option vidéo. Celle qui permet d’avoir à la fin le film de son saut. Et donc de le montrer à ses amis, et donc d’obtenir la reconnaissance qui va avec 🙂

Sinon à quoi bon prendre le risque de se balancer d’une avion ?

Apprendre à faire du vélo

Comme quasi tous les enfants, mes filles ont un jour eu suffisamment de motivation pour apprendre à faire du vélo sans les petites roulettes.

Et pour chacune d’entre elles le même constat : ce qui les a motivé par dessus tout ce n’était pas de savoir faire du vélo, mais de montrer à maman (ou à la grande soeur, ou aux papis / mamis, ou aux copains…) qu’elles savaient en faire.
Du coup le meilleur moyen de les aider à passer le cap de papa il tient plus le vélo que j’ai trouvé, c’était de les filmer. Et surtout de promettre d’envoyer la vidéo aux papis, mamis, copains etc…

FUT

Rien à voir avec les pantalons.

Je veux parler ici du mode de jeu FUT (Fifa Ultimate Team) qui s’est démocratisé ces derniers temps auprès des joueurs de foot sur console.
Ce mode de jeu apparu en 2007 vient au fur et à mesure remplacer le mode classique de jeu de Fifa : je choisis une équipe (genre le Real Madrid), mon pote choisit une équipe (le Barca :)) et et on joue.

FUT est même devenu le poumon économique de EA Sports, l’éditeur du jeu Fifa. Et tout ça, grâce au besoin de reconnaissance.

Le but de FUT est de créer la meilleure possible : soit en achetant des joueurs, (avec des vrais sous à la fin) soit en les gagnants. Historiquement, les joueurs de foot sur console (comme ceux dans la vraie vie) ont toujours été motivés par le besoin de reconnaissance, mais en mode regardes la superbe frappe que je t’ai mise dans la lucarne.

Avec FUT, l’impact du besoin de reconnaissance est à mon sens plus fort. Certains joueurs dépensent des milliers d’euros pour avoir la meilleure équipe, celle qui à la meilleure note, les noms les plus ronflants.
Et ce qui est frappant quand tu discutes avec un joueur de FUT c’est qu’en général il ne commence pas par te raconter comment s’est passé son dernier match en ligne mais il te parle fièrement de la super note de l’équipe qu’il a su constituer et des supers non ronflants qui sont dedans.

Richard Jewell

C’est l’agent de sécurité qui a permis d’éviter un grand nombre de morts lors des JO d’Atlanta en 1996.

Il a repéré une bombe et fait échoué un projet d’attentat dans une fan zone car il était bien préparé, vigileant et hyper concerné par son rôle.

Pourquoi ? Il explique dans le film du même nom que cela fait plusieurs années qu’il essaye de prouver qu’il a lui aussi les compétences pour être flic. Et ce jour là, cette envie quelqu’un reconnaisse ses capacités a sauvé des vies.

La carrière de Michael Jordan

En regardant un documentaire sur ce qui reste encore à l’heure actuelle pour moi le plus grand joueur de l’histoire du basket, j’ai noté 3 moments clés dans sa carrière où le besoin de reconnaissance à eu un rôle majeur

Tout d’abord, je pense que sa carrière a réellement pris son envol lors de la finale NCAA (championnat universitaire) en 1982. Devant près de 62.000 personnes chauffées à blanc, North Carolina affronte Georgetown. Un match qui tient toutes ses promesses, et dont le dénouement sera décidé par un tir de Michael Jordan, alors âgé de 19 ans.

Un tir au buzzer qui lui a valu un maxi shoot de reconnaissance dans la foulée. Ca lui a permis d’emmagasiner une dose de confiance en lui qui ne le quittera plus jamais tout au long de sa carrière.

L’autre point qui m’a marqué quand j’ai écouté les interviews de Michael Jordan c’est qu’il a plusieurs fois dit que ce qui le motivait avant tout c’était le public. Pour être exact, il a dit qu’il pensait toujours qu il y avait quelqu’un dans la salle qui ne l’avait jamais vu jouer. Comme s’il était en quête d’une reconnaissance universelle d’absolument tout le monde. Et que tant que c’était pas le cas, il avait besoin de continuer à montrer de quoi il était capable. D’où sa longue et performante carrière.

Enfin, un des moments clés de la carrière de Michael Jordan a été son premier départ des Chicago Bulls. Le club avec lequel il a tout gagné et dans lequel il reviendra plus tard pour encore tout gagner.
Si on décortique ce départ complètement improbable (il était au sommet de son art et il adorait les bulls), on se rend compte que derrière tout celà il y a le besoin de reconnaissance de Jerry Kraus. Ce dernier, alors directeur sportif des Bulls était trop dans l’ombre de Jordan.
Et pour prendre la lumière lui aussi, il a poussé Jordan vers la porte.