Je pense que les images vont se suffire à elles mêmes pour démontrer que c’est encore une fois le besoin de reconnaissance qui a permis à cette idée innovante saugrenue de voir le jour.


Je pense que les images vont se suffire à elles mêmes pour démontrer que c’est encore une fois le besoin de reconnaissance qui a permis à cette idée innovante saugrenue de voir le jour.
Dans son livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soit-même » l’auteur liste 5 blessures, en général réveillés à lors de l’enfance, que l’on essaye de dissimuler avec des masques.
Je l’ai lu avec attention et je n’ai pu m’empêcher de faire mes parallèles avec le besoin de reconnaissance. Pour moi, une fois c’est le besoin de reconnaissance qui est à l’origine des blessures décrites par Lise.
Les voici
1/ La blessure de rejet, décrite par l’auteur comme ne pas sentir le droit d’exister => besoin que le parent reconnaisse à l’enfant son droit d’exister
2/ La blessure d’abandon, décrite par l’auteur comme un manque de nourriture affective => besoin que le parent reconnaisse à l’enfant son importance (et du coup lui montre avec de l’affection)
3/ La blessure d’humiliation, décrite par l’auteur comme le fait de se sentir humilié par le contrôle des parents => besoin que le parent reconnaisse à l’enfant son droit à exister (comme une personne à part entière avec donc un minimum de contrôle sa vie)
4/ La blessure de trahison, décrite par l’auteur comme un bris de confiance ou attentes non répondues »=> besoin que le parent reconnaisse à l’enfant son importance (et du coup lui accorde de l’attention et de la confiance)
5/ La blessure d’injustice, décrite par l’auteur comme le fait de devoir performer et être parfait => besoin que le parent reconnaissance qu’il est important et a le droit d’exister (tout en n’étant pas parfait)
Enfin, à la fin de son livre (et dans un autre), l’auteur parle de comment guérir de ses 5 blessures. En résumé, il faut
Vous étiez déjà dans un fast food Burger King ?
Vous vous souvenez de toutes les couronnes disposées un peu partout pour les enfants ?
Burger « King » joue clairement sur le besoin de reconnaissance en proposant aux enfants de se transformer en « roi » le temps d’un repas.
En moins de 24h, j’ai entendu 2 entraineurs de football dirent strictement la même chose : notre rôle c’est de donner confiance aux joueurs.
Et comme vous le savez surement t si vous avez lu d’autres articles de ce blog, je suis persuadé que la confiance en soi est une espèce de jauge qui se remplit notamment grâce à la reconnaissance.
Julien Stéphan, l’actuel entraîneur du Racing Club de Strasbourg en parle ici
Et Arsène Wenger, le mythique entraineur alsacien d’Arsenal l’évoque plusieurs fois dans le documentaire « Invencible« . Pour lui, la principale mission d’un entraîneur est de réussir à donner la confiance aux joueurs.
Ce mini remake de Rocky 4 est passé hier soir sur France 2.
Et en le regardant je n’ai pu m’empêcher de constater que toute l’histoire est basée sur le besoin de reconnaissance.
D’abord celui du fameux Ivan Drago, battu par Rocky dans Rocky 4 devant tout son peuple russe. Il n’a jamais digéré l’affront et le fait d’avoir perdu la reconnaissance de son peuple qui l’a depuis oublié. Il a donc passé toute la suite de sa vie à entraîner son fils, Victor, à devenir une machine à boxer.
Puis celui d’Adonis Creed, fils d’Apollo Creed (tué sur le ring dans Rocky 4 par Ivan Drago). On sent clairement dans le film qu’Adonis a besoin de faire le premier combat pour venger son père. Mais dans ce premier combat, il tombe face à une machine de guerre, Victor Drago, qui le blesse gravement. On se dit alors qu’il lui faudrait une sacrée bonne raison pour se motiver à accepter une revanche.
Et cette sacrée bonne raison sera le besoin de reconnaissance. En l’occurrence, la futur reconnaissance de son fils (qui vient de naître), avec la phrase qui finit de convaincre sa compagne d’accepter le second combat : qu’est ce que le bébé dira de son père si je n’y vais pas…
Et devenez qui gagne à la fin ?
Ca fait en général partie des plus beaux moments de sa vie.
De son qu’on aime raconter dans les soirées entre amis pour montrer à quel point il était magique ce moment.
Je pense qu’on ressent ça car c’est un des moments de sa vie durant lequel on a eu le plus d’attention via cette super mise en scène organisée par quelqu’un juste pour nous (y a quand même quelqu’un qui se met à genoux pour nous). Un des moments de sa vie où on se sent unique, ou l’autre reconnait qu’on est unique et qu’il propose de le dire à la terre entière en se mariant avec nous.
Et du coup évidemment quand le mariage est annulé, bah c’est l’inverse
Développée dans les années 60, par le docteur Marshall Rosenberg, la Communication Non Violente (appelée aussi CNV) s’attache à instaurer entre les êtres humains des relations plus harmonieuse et respectueuses. Théorisée par Gandhi, apôtre de la non violence, cet outil de communication verbale est recommandé pour la résolution de conflits et permet de développer une meilleure relation à soi.
Il se base notamment sur une meilleure prise en compte des besoins fondamentaux des êtres humains, chez soi et chez les autres.
Les voici rangés par grandes familles :
Je pense que le besoin de reconnaissance est un peu un super besoin qui est à l’origine de quasi tous les autres.
Du coup pour essayer de le démontrer j’ai cherché à savoir (avec l’aide de la méthode des 5 pourquoi) pour quelle raison profonde on cherche au final à remplir les besoins listés ci dessus
Et ma conclusion c’est qu’en fait, tous nos besoins, on cherche à les remplir pour une seule raisons : prouver (faire reconnaitre) qu’on a le droit d’exister.
Et on le fait :
1/ En remplissant nos besoins de survie et de sécurité pour prouver qu’on est assez forts pour exister. La preuve, on est tellement fort qu’on peut-même s’accorder des moments de récréation.
2/ En remplissant les besoins d’identité et liberté pour prouver qu’on est différent des autres. Et que par conséquent on a un rôle à jouer que d’autres ne peuvent pas faire à notre place.
3/ En remplissant les besoins relationnel, de participation et de sens pour prouver que notre présence sur terre est utile à quelque chose / quelqu’un.
4/ En remplissant les besoins d’accomplissement et de célébration pour prouver notre présence sur terre a été utile (et laisser une trace).
Et un peu sur le même principe que la CNV demande de faire attention à ses besoins et à ceux des autres, quand je dis prouver, c’est autant se le prouver à soit-même que le prouver aux autres.
Dire à quelqu’un Je n’ai pas le temps de jouer / discueter / déjeuner / ….avec toi et interprété par l’autre comme un manque de reconnaissance.
Puisque finalement quand on dit qu’on a pas le temps de faire quelque chose, ce n’est pas réellement qu’on a pas le temps, c’est qu’on décide de consacrer ce temps pour autre chose.
Et donc que ce autre chose est plus important.
C’est une émission qui passe sur M6 où un ancien militaire prend en main un groupe de jeunes descolarisés pour essayer de les remettre dans le droit chemin. J’ai regardé cette émission car je voulais voir un peu comment il allait s’y prendre, les leviers qu’il allait utilisé etc…
Et ça n’a pas loupé.
Le principal levier de motivation utilisé par l’instructeur quand il échange avec les jeunes c’est : faites-le pour rendre fier vos parents ! Ou autrement dit, pour obtenir leur reconnaissance (et au passage satisfaire la leur d’avoir été des bons parents).
En regardant l’émission j’ai trouvé un autre point où le besoin de reconnaissance à son importance.
La méthode utilisée ici, toute caricaturale et parfois excessive qu’elle soit, n’a au final qu’un seul objectif : redonner de la confiance en eux à ses jeunes. Et ça jauge de confiance en soit, pour moi on l’a remplit à l’aide de signe de reconnaissances obtenues de la part des autres.
J’expérimente de plus en plus souvent le regardage de sessions live sur twitch en remplacement des mes séries ou films tv. Je regarde notamment Unastitled (petit coup promo) jouer de la musique.
En prenant un peu de recul, je me dis que ce qui me plait bien, même plus que la musique, c’est de pouvoir interagir. De pouvoir laisser des petits messages et surtout, que l’artiste les lisent et y réponde en live.
D’ailleurs, quand je regarde avec mes enfants, leur premier réflexe n’est pas d’écouter, mais de me demander de dire qu’on est en train de regarder dans le chat. Objectif : recevoir au milieu de la chanson un petit message (de reconnaissance) personnalisé live de l’artiste !